Olmert espère que l’Egypte va pousser les pays arabes à assister à Annapolis
Vendredi 10/11/1428 correspondant au 20/11/2007 à 17h30 (heure de La Mecque) et 14h30 (GMT).
Le président égyptien Hosni Mubârak et le premier ministre israélien Ehud Olmert ont tenu des pourparlers bipartites, dans la station balnéaires de Charm el-cheikh au bord de la mer Rouge. Les pourparlers ont porté sur la participation de l’Egypte à la prochaine conférence à Annapolis et de son rôle en influençant les pays arabes à participer à cette conférence.
Israël espère une grande participation arabe dans la conférence d’Annapolis qui se tiendra, la semaine prochaine, dans l’état du Maryland aux Etats-Unis. Il espère tirer profit de l’influence de l’Egypte pour pousser les pays arabes à y participer.
Tout en émettant des réserves à propos des préparatifs de la conférence, l’Egypte a exprimé son soutien et souhaite qu’elle soit un succès. Mais, des responsables diplomatiques égyptiens ont lié la capacité de l’Egypte à faire pression sur les pays arabes afin qu'ils participent à la conférence en présentant le résultat des négociations en cours entre Israël et les Palestiniens.
Le président égyptien a déclaré que la réussite de cette conférence nécessite un accord préalable entre les deux principaux partis, et un calendrier précis pour la création d’un état palestinien, cependant les Etats-Unis et Israël ont refusé de définir ce calendrier.
Jusqu’à présent, les Etats-Unis n’ont pas émis d’invitations officielles, le ministre des affaires étrangères égyptien Ahmad Abû al-Ghayt a montré qu’il est susceptible de présider la délégation égyptienne à la conférence.
Les ministres des affaires étrangères arabes se réuniront aussi au siège de la ligue arabe, au Caire, pour définir une position commune concernant la conférence d’Annapolis, notamment le fait d’y participer.
Accord de paix
A la lumière de la rencontre de Mubârak avec Olmert, à Charm el-Cheikh, une source diplomatique égyptienne a déclaré que l’Égypte a demandé qu’elle reviendrait sur la discussion de l’accord de paix avec Israël, cela, afin de déployer plus de troupes égyptiennes le long des frontières de la bande de Gaza.
La source dit que « les autorités égyptiennes ont demandé d’augmenter les troupes de surveillances afin de faire face à la contrebande d’armes à Gaza à partir de la presqu’île du Sinaï, avec efficacité », ajoutant qu’Israël « s’est abstenu de donner son accord » car cela nécessite « l’ouverture des dossiers du traité de paix avec l’Egypte qui eut lieu en 1979 et qui défini le nombre de troupes égyptiennes dans le Sinaï ».
La source affirme qu’Israël croit que le nombre de gardes égyptiens le long de la bande de Gaza de 750 hommes « peuvent être plus efficace dans la prévention de la contrebande ».
Source :
Al-Jazeera
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