[Ëîãîòèï ñàéòà - "Èñëàì äëÿ âñåõ"]

[Ëîãîòèï ñàéòà - "Èñëàì äëÿ âñåõ"]

Bayt al-Hikma

بَيْتُ الْحِكْمَةِ 

¤ Le Saint Coran

Le Mushaf - Le Coran
Les Bases de l'exégèse
L'Origine divine du Coran
L'Exégèse
Les Causes de la Révélation
Les Méthodes des Exégètes
La Vertu de sa Récitation
Le Bel-agir dans la Lecture
Les Règles du Tajwîd

¤ Le Noble Hadîth

L'Importance de la Sunna
La Terminologie du Hadîth
L'écriture du Hadîth
Les livres de Hadîth
Les Commentaires


¤ La Croyance

Apprentissage du Tawhîd
Le livre de l'Unicité
Une Compréhension saine
La Profession de foi
Les Fondements de la foi
L'éclat de la foi
Al-Wâsitiyya
Les 77 branches de la foi
Epîtres sur la foi


¤ Le Culte - al-Fiqh

Les Fondements du Fiqh
Les Ecoles de Fiqh
Les 5 Piliers
Fiqh Al-Sunna
Les livres de Fiqh
Les 1001 Questions
Le livre des Invocations


¤ La Spiritualité

Un Aperçu de l'Islâm
Comprendre l'Islâm
Les Sentiers des Itinérants
La Religion de Vérité
Revivification des Sciences
Les Exhortations
Le livre du Repentir
Le Jardin des Connaissants
Es-tu aimé par Allah ?
Lettre à mon fils
Lettre à mon père


¤ Histoire - Géographie

Introduction
Dictionnaire
As-Sîra
Les Prophètes
Les Compagnons
Les Epouses du Prophète
Les Savants Musulmans
Les Récits dans le Coran
Les Califes Bien-Guidés
Les 'Ommayyades
Les 'Abbassides
Les Bouyyides
Les Fatimides
Les Dynasties du Maghreb
Les Dynasties d'Espagne
Les Seljoukides
Les Croisades
Les Mamelouks
Les Mongols
Les Ottomans
Géographie du Dâr al-Islâm


¤ La femme Musulmane

Encyclopédie de la Femme
Ses Droits et ses Devoirs
Les Femmes dans le Coran
Femme éternelle
Les 1001 Questions


¤ La Langue Arabe

Son Statut
Ses Sciences
Dictionnaire
Poésie
Littérature



Au Nom d'Allah Le Miséricordieux Le Très Miséricordieux

L'avènement au pouvoir des 'Abbâsides. (en 750) coïncide avec la première scission au sein de l'unité politique du pays musulman. L'empire se divisa en deux, d'abord, et, par la suite, en un nombre sans cesse croissant de principautés autonomes. C'est à Cordoue (Espagne) que naquit un califat rival, qui, jusqu'à sa chute, en 1492, ne retrouva jamais son unité avec l'Est, où Bagdad remplaça Damas comme métropole califale.

L'histoire 'abbâsside n'a pas connu de grandes conquêtes militaires, si l'on excepte les initiatives de chefs régionaux, qui reconnaissaient le calife de Bagdad comme leur souverain, sans pourtant dépendre de lui en quoi que ce soit, en matière de politique étrangère ou d'administration intérieure. Laissons de côté l'histoire du continent indien, dont nous parlerons sous une rubrique séparée. Les rapports avec Byzance furent de plus en plus sanglants, et l'empire grec dut définitivement quitter l'Asie Mineure, pour se contenter pendant quelque temps encore de ses possessions en Europe.

Les 'Abbasides avaient inauguré la politique consistant à remplacer les armées populaires de volontaires par des armées permanentes de professionnel, qu'ils recrutèrent de plus en plus parmi les soldats d'origine turque; ils donnèrent ainsi naissance à un féodalisme qui, plus tard, aboutit à l'établissement de « provinces » indépendantes, où l'on vit des « dynasties » de gouverneurs. Environ un siècle après leur avènement au pouvoir, les califes 'abbâsides se mirent à déléguer, voire même à perdre, purement et simplement, leurs prérogatives souveraines en faveur de gouvernements « centrifuges », et peu à peu leur souveraineté effective se limita à l'intérieur de leur palais, le reste étant contrôlé par les émirs, dont le plus puissant occupait la métropole. Nous trouvons dans cette évolution du pouvoir califal un étrange contraste avec l'évolution suivie par la papauté. Le pape, parti sans aucun pouvoir politique, en a acquis un qu'il a vu croître, graduellement, jusqu'à la création du Saint Empire Romain, où il est devenu plus puissant même que l'Empereur, pour, de nouveau, le perdre graduellement... Les califes au contraire commencèrent comme souverains tout-puissants, puis partagèrent le pouvoir avec le sultan et finirent par devenir des chefs nominaux, sans aucune influence à exercer.

C'est également sous les 'Abbâsides que leur gouverneur de Tunis fut invité à intervenir dans les guerres civiles de Sicile : il occupa non seulement cette île, mais une grande partie de l'Italie, arrivant jusqu'aux murs de Rome, s'implantant dans le Sud de la France et dans une partie considérable de la Suisse. Il s'agit des Aghlabides qui furent remplacés, par la force évidemment, par les Fâtimides. Ceux-ci, de la secte chî'ite se transférèrent par la suite au Caire, et là ils établirent un califat rival. En général, souverains éclairés, l'un de ces Fâtimides profana, dans un moment de folie, les lieux saints de la Chrétienté à Jérusalem. Ce geste produisit une telle réaction en Europe que les papes eux-mêmes prêchèrent la guerre sainte contre l'Islâm et la série des croisades s'ensuivit, qui ensanglanta l'Orient et l'Occident pendant deux siècles. Lors de la première croisade, les Fâtimides avaient déjà quitté la Palestine, et ce sont des Innocents qui devinrent les victimes de, la fureur des envahisseurs; bien plus. Il arriva même aux Fâtimides de s'allier aux croisés contre les pays du Levant. Les Kurdes et les Turcs remplacèrent de plus en plus les Arabes dans la lutte contre l'Occident. Saladin (Salâh al-dîn), héros musulman lors de la deuxième croisade, non seulement expulsa les Européens de la Syrie-Palestine, mais balaya également les Fâtimides de l'Egypte. Saladin et ses successeurs reconnaissaient le califat de Bagdad, mais celui-ci ne réussit jamais à récupérer ses pouvoirs politiques, qui furent toujours partagés par une poussière d'Etats, dont certains étendirent même les frontières de la terre d'Islâm.

En 921, le roi de « Bulgâr » (région de Kazan sur le fleuve Volga, en Russie), sollicita de Bagdad un missionnaire musulman. Ibn Fadlân s'y rendit. D'après le récit, hautement intéressant, que nous avons de son voyage, il apparaît que le roi embrassa l'Islâm, et créa, pour ainsi dire, un îlot islamique dans cette région par ailleurs non-musulmane. L'Islamisation de la Caucasie et des régions avoisinantes se poursuit lentement.

Les 'Abbâssides (750-1258)   


Le pouvoir califal instauré par la nouvelle dynastie 'abbâsside à partir de 750 J.C. (133 H.) dure formellement jusqu'à la prise de Bagdad par les Mongols en 1258 J.C. (656 H.), événement souvent considéré comme marquant la fin de la civilisation musulmane classique.

L'installation du nouveau califat dans le sud de l'Irak, zone de toutes les turbulences politico-religieuses à l'époque 'Umayyade, consacre le fait que la région est depuis longtemps devenue le nouveau centre de gravité démographique et économique, mais aussi politique, du domaine musulman.

L'objet propre de cette section est d'analyser le pouvoir califal à l'apogée de la période 'abbâsside, c'est à dire au cours des deux premiers siècles de son existence, entre 750 et 945. Précisons toutefois que les structures administratives de l'Empire survivront à l'affablissement progressif de l'autorité politique des califes et à la succession des dynasties militaires qui détiendront bientôt le pouvoir effectif...


[1] - L’avènement des ‘Abbâssides

¤ Les partisans de la famille du Prophète - صلى الله عليه و سلم -
¤ Le mouvement des ‘Abbâssides
¤ La prise du pouvoir


[2] - Les grands califes ‘Abbâssides

¤ Une dynastie de calife
¤ Abû Ja’far al-Mansûr
¤ Hârûn al-Rashîd (786-809)
¤ Guerre civile
¤ Al-ma’mûn


[3] - L’Etat des ‘Abbâsside

¤ L'administration
¤ La fondation de Baghdâd  




Titre   



Informations

La Presse

Actualités

¤ Monde Arabe

¤ International

¤ Economie

¤ Revues islamiques

¤ Culture et Art

¤ Médecine et Santé

¤ Variétés

¤ Conférences

¤ Tour de presse

¤ Sport

Annonce
...


Statistiques

 

La Maison de la Sagesse
bayt-al-hikma.com