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Bayt al-Hikma

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Au Nom d'Allah Le Miséricordieux Le Très Miséricordieux

Le Maghreb, en arabe al-Maghrib ou Occident, nom donné par les géographes arabes aux pays de l'Afrique du Nord dont la partie orientale dépassant les limites de l'actuelle république tunisienne était appelée Ifriqiya, tandis que sa partie occidentale, al-Maghrib al-Aqsâ ou le Maghreb extrême, correspondait au royaume du Maroc d'aujourd'hui et à la partie centrale de la république algérienne.

Bordé au nord par la Méditerranée et s'étendant à l'ouest jusqu'à l'océan Atlantique, le Maghreb dont le désert saharien constituait la frontière méridionale du côté du « pays des Noirs » ou Soudan de l'Afrique sahélienne était considéré comme englobant aussi la Libye à partir de la Cyrénaïque ou tout au moins de la Tripolitaine. Cette position est généralement toujours adoptée et l'on groupe volontiers sous son étiquette les Etats contemporains correspondant aux pays ci-dessus mentionnés, auxquels on ajoute la république islamique de Mauritanie.

L'ensemble de ces territoires où l'on peut voir une véritable entité géographique s'est toujours caractérisé, sous son climat aride, par un aspect à la fois montagneux et morcelé que l'on a mis souvent en relation avec une tendance récurrente à l'endettement anarchique des groupements et des principautés. Pendant tout le Moyen Age domina ainsi un peuplement hétérogène où voisinaient, avec des Berbères autochtones qui avaient conservé leur langue, les arabes musulmans et les arabisés qui les entouraient, le tout après que le Maghreb eut été occupé difficilement par les troupes arabo-islamiques au moment des grandes conquêtes du 7ème siècle.

Les premières étapes avaient été marquées par la prise de la Cyrénaïque par 'Amr ibn al-'Âs en 642-643 et par la bataille de Sufetula en 647. Plusieurs campagnes se déroulèrent ensuite en Ifriqiya entre 654 et 665. En 676 seulement, fut fondée la ville de Kairouan et, en 685, le général 'Uqba ibn Nâfi' entreprit, selon la tradition, une chevauchée qui le mena jusqu'à l'océan Atlantique. Mais la pacification du pays fut lente. Si certains Berbères qui se convertirent à l'Islâm participèrent, au début du 8ème siècle, à la conquête de la péninsule Ibérique, d'autres adoptèrent la doctrine kharijite et se révoltèrent contre les nouveaux maîtres. Dans le Maghreb central et extrême notamment régnait un état d'anarchie qui, après la chute en Orient de la dynastie califienne des 'Umayyades, permit à de petits royaumes sécessionnistes de s'établir loin du pouvoir central des 'Abbâssides. Ce fut le cas des Idrissides, fondateurs de Fès, et des Rustumides, fondateurs de Tahert/Tiaret. Peu après, le gouverneur de l'Ifriqiya, Ibn al-Aghlab, obtenait en 800, du califat 'abbâsside, une semi-autonomie mise à profit par ses descendants pour développer la prospérité de l'Etat des Aghlabides.

Ces dynasties et d'autres pouvoirs locaux furent éliminés lors de l'arrivée, en 909, des Fatimides qui, en triomphant de maintes révoltes et oppositions, dominèrent presque tout le Maghreb, mais se heurtèrent, dans l'Ouest, à la puissance des 'Umeyyades de Cordoue régnant alors sur l'Andalus (l’Andalousie). Le Maghreb, toujours agité par les dissensions entre grandes tribus berbères telles les Kotama et les Sanhaja, se retrouva démembré après le départ des Fatimides pour l'Egypte : ceux-ci avaient laissé leurs territoires à d'anciens vassaux, les Zirides et les Hammadides qui étaient cousins et qui tous eurent à souffrir des exactions d'arabes venus de l'Orient, les Hilaliens ou Banû Hilâl. Mais les Almoravides, au milieu du 11ème siècle, réussirent à unifier dans un vaste empire les territoires du Maghreb extrême et central encore enrichis de l'Andalus, jusqu'à ce que les Almohades, qui les éliminèrent au 12ème siècle, aient bâti un empire encore plus grand en atteignant l'Ifriqiya. Leurs successeurs, les Mérinides de Fès, durent en revanche diminuer leurs ambitions tandis que l'Ifriqiya restait entre les mains des Hafsides.

Le 17ème siècle vit ensuite le Maghreb toujours morcelé. Dans sa partie occidentale, des dynasties de Chérifs, les Saadiens puis les Alaouides, succédèrent aux Mérinides, tandis que les Portugais s'emparaient de quelques comptoirs. Dans sa partie orientale, les Espagnols tentèrent de s'établir à Tunis, mais en furent chassés par des corsaires, dépendant plus ou moins des Ottomans qui, en 1574, établirent leur autorité sur le territoire qui devint ensuite la Tunisie — à l'autonomie reconquise sous la dynastie des Hussaynides — ainsi que sur le Maghreb central directement lié à la nouvelle Régence d' Alger. Seul le royaume du Maroc échappait à leurs entreprises. Puis en 1830 et dans les années qui suivirent, les Français occupèrent Alger et l'Algérie, d'où le dey fut chassé ; en 1881 ils établirent leur protectorat sur les beys de Tunis et la Tunisie ; en 1912 ils firent du Maroc un pays protégé demeurant sous l'autorité du sultan. Enfin, l'étape actuelle fut annoncée pour les pays du Maghreb par une accession à l'indépendance que la Libye connut entre 1951 et 1955, la Tunisie en 1956, le Maroc en 1957, la Mauritanie en 1960 et l'Algérie en 1962.

Les Dynasties du Maghreb du 7 ème au 11 ème siècle


À partir du 7ème siècle, la conquête arabe est fulgurante : elle fait entrer le Maghreb dans le monde arabo-musulman et en chasse les Romains qui l'avaient occupé depuis la chute de Carthage plus d'un millénaire plut tôt. En 711, commandé par Tarîq ibn Ziyâd, un maghrébin converti à l'Islâm, les forces arabo-berbères traversent le détroit de Gibraltar et attaquent la péninsule ibérique, alors occupée par les Wisigoths, un peuple barbare. S'en suivra une période fastueuse dans l'histoire de la péninsule, qui resta pendant plusieurs siècles une des régions les plus riches et les plus développées d'Europe dans tous les domaines, économique, scientifique, artistique, et technologique.

Après une période d'unité politique sous les Aghlabides (IXe siècle) autour de la ville de Kairouan, plusieurs dynasties se succèdent au Maghreb : les Fatimides, les Zirides (10ème siècle). Après avoir détrôné les Almoravides au 12ème siècle, la dynastie des Almohades va réaliser l'unité politique de tout le Maghreb, leur état s'étendait de l'Ouest de la Libye au Maroc, et comprenait une grande partie de la péninsule Ibérique.

En 1236, les Hafsides, vassaux des Almohades, se déclarent indépendants et fondent une nouvelle dynastie à Tunis qui règne jusqu'en 1574. Le royaume de Tlemcen, fondé en 1282 est dirigé par la dynastie des Abdalwadides. À son apogée, cet État contrôle un territoire allant de l'Atlas à l'actuelle Tunisie au 15ème siècle.

En 1553, le royaume passe sous la protection ottomane. Du 16ème au 19ème siècle, à l'exception du Maroc toute la partie Nord du Maghreb fait théoriquement partie de l'empire ottoman, mais l'Algérie et la Tunisie, alors vassaux de la Sublime Porte, sont en fait des états quasi-indépendants. C'est à cette époque que se fixent les limites des trois entités politiques actuelles et que les capitales s'installent sur le littoral.


[1] - Révoltes et indépendances au Maghreb

¤ Les révoltes berbères
¤ L’éclosion de dynasties locales
¤ L’arrivée des Fâtimides


[2] - L’évolution politique d’Al-Andalou

¤ L ‘émirat ‘Ummayyade (756 – 923)
¤ Le califat ‘Ummayyade de Cordoue
¤ Les Tâ’ifa et la reconquista (1031-1086)


[3] - Les dynasties berbères

¤ Les Almoravides (1056-1147) sunnites, reconnaissants le califat de Baghdâd
¤ Les Almohades (1147-1269) se sont proclamés califes  




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