[Ëîãîòèï ñàéòà - "Èñëàì äëÿ âñåõ"]

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Bayt al-Hikma

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Au Nom d'Allah Le Miséricordieux Le Très Miséricordieux

L'Ecriture du Hadîth   
L'écriture du hadîth, son traitement et la rédaction d'ouvrage en la matière

1- Caractère juridique de la transcription du hadîth

Il y a eu des avis différents entre les prédécesseurs, Compagnons et Suivants, sur la transcription.
a) Certains la réprouvaient, parmi eux, Ibn Omar, Ibn Mas’ûd, Zayd Ibn Thâbit.
b) Certains la permettaient, parmi eux, AbdAllâh Ibn Amr, Anas, et 'Umar Ibn Abd al-'Azîz, ainsi que la plupart des Compagnons.
c) Puis, il y eut ensuite unanimité entre eux sur le fait qu'elle soit permise et la divergence disparut alors. Si le hadîth n'avait pas été enregistré dans les livres, il aurait été perdu au cours de-temps qui ont suivi, particulièrement à notre époque contemporaine.


2- Cause de la divergence quant à sa transcription

La cause, de la divergence sur sa transcription, est due à l'existence de hadîth opposés entre la permission et l'interdiction.
Parmi eux :
a) Le hadîth sur l'interdiction : ce que Muslim a rapporte, que l'Envoyé de Dieu - صلى الله عليه و سلم - a dit: « N'écrivez rien de moi si ce n'est le Coran. Et qui a écrit de moi quelque chose, en dehors du Coran, qu'il l'efface ».
b) Le hadîth de la permission : ce que les Deux chaykh on: rapporté, que l'Envoyé de Dieu - صلى الله عليه و سلم - a dit : « Ecrivez pour Abû Chah ». Il y a encore d'autres hadîth indiquant la permission de transcrire, comme la permission donnée à ‘AbdAllâh Ibn ‘Amr.


3- Le lien réunissant les hadîth de permission et d'interdit

Les savants ont raccordé les hadîth d'interdiction et de permission de plusieurs manières, parmi lesquelles :
a) Certains ont dit : la permission de transcrire concerne celui dont on redoute qu'il oublie le hadîth, et l'interdiction, celui dont il n'est pas à craindre l'oubli, mais plutôt qu'il en vienne à se limiter à l'écriture lors de la transcription et qu'il s'en satisfasse;
b) Et d'autres ont dit : l'interdiction avait cours à l'époque où l'on craignait sa confusion avec le Coran. Puis, lorsque cela ne fut plus redouté, il y eut la permission. Selon cet avis, l'interdiction a donc été abrogée.


4- Les obligations à suivre par le transcripteur du hadîth

Il convient, pour le transcripteur du hadîth, qu'il se préoccupe à le traiter rigoureusement et à le vérifier, que ce soit dans la forme et la netteté des lettres, évitant ainsi toute possibilité de confusion, et dans la vocalisation de ce qui peut poser difficulté, particulièrement les noms propres, ceux-ci ne pouvant pas être déduits du texte qui précède ou qui suit. Il faut que son écriture soit claire, respectant les fondements calligraphiques réputés, et qu'il n'établisse pas une normalisation personnelle par des symboles, que les gens ignorent.

Il faut qu'il s'attache constamment à transcrire la prière de bénédiction et salut sur le Prophète - صلى الله عليه و سلم - toutes les fois que son nom apparaît, qu'il ne considère pas trop le fait de répéter cela plusieurs fois et qu'il ne s'en tienne pas à l'original, au cas où il en manquerait. Il en est de même pour la glorification de Dieu, l'Exalté, Le Très Haut, comme le fait d'ajouter "Puissant et Majestueux". Il en est de même pour l'agrément de Dieu et la grâce sur les Compagnons et les savants. Le fait de se limiter à la bénédiction sans évoquer le salut, ou au salut sans ajouter la bénédiction sur le Prophète - صلى الله عليه و سلم - est réprouvé, comme est réprouvée l'utilisation de sigles à leur place, comme un "çad" ou autre chose du même genre, comme « S.B. sur lui ». Il se doit de les écrire complètement.


5- La vérification d'analogie et sa mise en pratique

Le transcripteur du hadîth doit, après avoir terminé sa transcription, comparer son manuscrit avec l'original de son maître, même s'il l'avait reçu de lui par la voie de l'aval. Pour faire cette comparaison, lui-même et son chayk tiennent chacun leur livre, au cours de l'audition. De même, il suffirait, qu'un autre transmetteur sûr compare pour lui, à n'importe quel moment, durant la lecture ou après, tout comme il suffit qu'une autre partie compare l'original du maître avec lui.


6- Quelques nonnes dans l'écriture des termes de la communication et autres

Bon nombre d'auteurs utilisent le plus souvent, dans leurs ouvrages de hadîth, des sigles pour représenter les termes de la communication. Ils écrivent notamment :

a) « Nous a tenu propos » [haddathanâ] : « thanâ » ou « ».
b) « Nous a informé » [akhbaranâ] : « anâ » ou « aranâ ».
c) Pour indiquer le passage d'une chaîne de transmetteurs à une autre : la lettre « h », le lecteur la prononçant « ».
d) L'habitude a été prise d'effacer, du point de vue de la transcription écrite, le mot « qala » [a dit] et ses expressions semblables se trouvant entre les différents transmetteurs de la chaîne, par souci de concision. Cependant, il convient pour le lecteur de le prononcer. Exemple : « Nous a tenu propos AbdAllâh Ibn Yûsuf nous a informé Mâlik ». Il convient au lecteur d'énoncer : « ... qui a dit: nous a informé Mâlik ». Comme c'est l'habitude de supprimer « annahou » [lequel] à la fin de la chaîne, pour être bref. Tel : « ...d'après Abû Hurayra, a dit ». Il convient au lecteur de lire « annahou » [lequel] et de dire ainsi : « annahou qala » [lequel a dit]. Il corrige ainsi les termes du point de vue grammatical.


7- Le voyage pour la recherche du hadîth

Nos premiers prédécesseurs se sont consacrés au hadîth d'une manière qui n'a pas son pareil. La réflexion constante, l'effort et le temps passé qu'ils ont prodigués dans sa compilation et son traitement rigoureux, ont atteint un niveau que la raison semblerait presque démentir. Ainsi, après que l'un d'eux ait réuni le hadîth reçu des maîtres de son pays, il partait ensuite vers d'autres pays et contrées, proches ou éloignés, afin d'y acquérir la connaissance du hadîth des chaykh de ces autres régions, tout en affrontant les difficultés du voyage et l'âpreté de l'existence, mais l'âme toutefois satisfaite.
Al-Khatîb al-Baghdâdi a écrit un livre intitulé « Le voyage pour la recherche du hadîth ». Il y a réuni des informations sur les Compagnons, les Suivants et ceux qui leur succédèrent, à propos du voyage dans le but d'apprendre le hadîth. On y trouve de quoi impressionner l'auditeur. Celui qui souhaite entendre ces récits admirables doit ainsi s'enrichir de ce livre qui constitue un encouragement pour les étudiants, rassemble leurs diverses préoccupations et renforce leur détermination.


8- Les formes d'ouvrages rédigés dans la matière du hadîth

C'est une obligation pour celui qui trouve en lui-même compétence de produire un ouvrage dans les Sciences du hadîth ou dans une autre matière, d'entreprendre cette rédaction, afin réunir ce qui est dispersé, éclaircir ce qui pose difficulté, classer ce qui n'est pas ordonné, établir l'index pour ce qui n'en contient pas. Les étudiants du hadîth pourront ainsi aisément en tirer profit, de la manière la plus simple et dans un laps de temps plus court. Qu'il prenne garde de n'achever son ouvrage qu'après l'avoir structuré avec cohérence, rédigé et traité rigoureusement et en avoir fait une œuvre largement profitable et très utile.

Les savants du hadîth ont réalisé des ouvrages sous des formel diverses, dont les plus courantes sont les suivantes :

a) « al-Jawâmi' » [les Sommes] : al-Jâmi’ désigne tout ouvrage dans lequel son auteur réunit tous les chapitres concernant la loi, les pratiques cultuelles, le Droit de la vie courante, les récits traditionnels, les mérites de personnalités, les sagesses subtiles, les « fitan » [épreuves corruptrices] annoncées, les événements et situations du jour de la Résurrection. Tel est par exemple « al-Jâmi’ al-Sahîh » [la Somme de l'information traditionnelle valide-sûre] d'al-Bukhâri.
b) « al-Masânîd » [les Recueils] : al-musnad désigne tout livre dans lequel est réuni tout ce qui est attribué à chaque Compagnon séparément, en relations de hadîth, sans tenir compte du sujet auquel se rattache le hadîth. Tel est par exemple « Musnad al-Imâm Ahmad Ibn Hanbal ».
c) « al-Sunan » [les Traditions] : ce sont les ouvrages classés selon les chapitres du Droit, afin qu'ils constituent une référence pour les juristes dans la déduction des règles préétablies. Ils se différencient des Sommes [al-jawâmi'], car ne s'y trouve pas ce lui concerne les articles de foi, les récits traditionnels, les mérites des illustres personnalités et d'autres choses encore. Ils se limitent donc aux chapitres du Droit et aux hadîth concernant les règles juridiques. Tels sont, par exemple, les « Sunan d'Abû Dâwûd ».
d) « al-Ma 'âjim » [les Dictionnaires] : al-mu’jam désigne tout ouvrage dans lequel son auteur réunit le hadîth dans l'ordre des noms de ses maîtres enseignants, selon l'ordre alphabétique le plus souvent. Comme par exemple, les « Ma’âjim al-Thalâtha » [Les trois Dictionnaires], d'al-Tabarâni et qui sont le grand Dictionnaire [al-mu’jam al-kabîr], le Moyen [al-Awsat] et le Petit [al-Saghîr].
e) « al-'Ilal » [les recueils de Défectueux] : « kutub al-‘Ilal » sont les livres comprenant les hadîth présentant des défauts subtils, avec pour chacun la désignation des défauts. Comme par exemple, « al-'Ilal » d'Ibn Abû Hâtim et les « al-'Ilal » d'ad-Dâraqutnî.
f) « al-Ajzâ » [les Sections] : al-Juz désigne tout petit livre dans lequel est réuni ce qu'a rapporté un des transmetteurs du hadîth, ou dans lequel est rassemblé ce qui a trait à un sujet, par souci d'approfondir, comme la « section traitant de lever les mains durant la prière » d'al-Bukhâri.
g) « al-Atrâf » [les Extraits] : tout livre dans lequel l'auteur cite pour chaque hadîth le fragment indiquant sa suite, avant de citer ensuite les chaînes de transmetteurs relatives à leurs énoncés de hadîth, en les détaillant ou en faisant référence à certains livres. Tel est par exemple « Tuhfat al-achrâf bi ma'rifat al-atrâf » d'al-Mizzi.
h) « al-Mustadrakât » [les Compléments] : al-mustadrak désigne tout livre dans lequel son auteur réunit les hadîth qu'il a relevé en plus de ceux cités dans un autre livre dans lequel ils manquent, en considérant ses propres conditions d'authentification. Tel, par exemple, « al-Mustadrak ‘ala al-Sahîhayn » [Les Compléments à partir des Deux Sahîh (d'al-Bukhâri et Muslim), d'Abû AbdAllâh al-Hâkim.
i) « al-Mustakhrajât » [les Relations d'énoncés de hadîth, équivalents] : al-Mustakhraj désigne tout livre dans lequel son auteur relate les hadîth compilés dans un livre d'un autre auteur, avec ses propres chaînes de transmetteurs lui étant parvenues d'une autre voie que l'autre auteur. Cependant, il se peut qu'il coïncide avec lui au niveau de son maître enseignant ou de celui qui est plus ascendant dans cette chaîne. Tel, par exemple, « al-Mustakhraj 'ala al-Sahîhayn » [Les énoncés relatés correspondants aux Deux Sahîh], d'Abû Nu'aym al-Asbahâni.  

Source :
Extrait de « Précis des sciences du Hadîth »
Mahmûd al-Tahhân

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