LE PREMIER QUART
Les questions du culte et de dévotion
Le livre de la purification et de ses secrets, et de la prière et de tout ce qui s'y rapporte.
Les prières surérogatoires (al-nawâfil)
Sache, qu'en dehors de la prière prescrite, il y a trois sortes de prières : les sunan,
les prières recommandées (al-mustahabbât) et les prières volontaires et de plein gré (tatawwu'ât).
Par sunan (pluriel de Sunna) nous entendons tout ce qu'on a rapporté comme prière
que l'Envoyé de Dieu
- صلى الله عليه وآله وسلم -
observait avec régularité, comme les prières dites rawâtib qu'on observe immédiatement après chaque
prière obligatoire ou le witr ou la prière de la matinée (ad-duhâ).
Par prières recommandées (al-mustahabbât), nous entendons celles sur lesquelles on a rapporté
des traditions qui fixent leur mérite sans qu'on rapporte des informations traditionnelles sur la régularité
de leur observance, comme la prière en rentrant ou sortant de chez soi.
Par prières volontaires (tatawwu'ât), nous entendons tout le reste à propos duquel on n'a pas rapporté
des traditions. Mais il s'agit d'actions volontaires que le serviteur accomplit de son plein gré.
Ces trois sortes de prières s'appellent des nawâfil (surérogatoires) parce que le mot nafl
(singulier de nawâfil) signifie le surplus. Or, il s'agit ici de prières qui s'ajoutent en plus
aux prières prescrites.
Sache également que la prière constitue la meilleure action volontaire du corps.
Quant au classement des nawâfil et leurs mérites respectifs, ils sont bien connus et se trouvent
dans les manuels de fiqh et ailleurs.
Contentons-nous ici de mentionner la prière du tasbîh
(glorification) car les modalités de son accomplissement peuvent échapper à certaines personnes.
En effet, 'Ikrima rapporte, d'après Ibn 'Abbâs, que l'Envoyé de Dieu
- صلى الله عليه وآله وسلم -
a dit à al-'Abbâs :
« ô mon oncle ! Veux-tu que je te donne... que je t'initie... Puis il a ajouté :
tu accomplis une prière de quatre rak'a en récitant au cours de chacune d'elles
la sourate Liminaire du Qu'rân (al-Fâtiha) et une autre sourate.
Lorsque tu termines la récitation au cours de la première rak'a, tu répètes quinze fois pendant
que tu es debout : subhâna Allah, wa al-hamdu lillahi, Lâ ilaha illa Allah,
wa Allahu Akbar. Ensuite tu t'inclines et tu les répètes dix fois durant ton rukû '.
Ensuite tu relèves la tête après le rukû' et tu les répètes dix fois. Ensuite tu te prosternes
et tu les répètes dix fois pendant que tu es prosterné. Ensuite tu relèves ta tête de la
prosternation et tu les répètes dix fois. Ensuite tu te prosternes une nouvelle fois et
tu les répètes dix fois. Ensuite tu relèves la tête après la prosternation et tu les répètes
dix fois avant de te mettre debout. Voilà en tout soixante quinze fois (pendant la première rak'a).
Tu fais cela au cours des quatre rak'a. Si tu peux accomplir cette prière une fois
tous les jours fais-le. Si tu ne peux pas accomplis-la une fois par semaine. Sinon une fois par mois.
Sinon une fois par an. Sinon une fois dans ta vie ».
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Source :
Mukhtasar ihyâ 'ulûm al-dîn ou Condensé de Revivification des sciences de la religion
Ibn al-Qudamâ al-Maqdisî
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مختصر منهاج القاصدين

صر لتلخيص كتاب منهاج القاصدين لابن الجوزي الذي هوتلخيص لكتاب الإحياء للغزالي، فكان تلخيصاً مفيداً يرشد الطالب ويوضح المقصود ويفي بالغرض المأمول يشمل جانباً من العبادات والعادات والمكاسب والإصلاح الاجتماعي والعقيدة والأخلاق والتصوف والتاريخ وسعة رحمة الله تعالى، كما يتحدث عن المهلكات والمنجيات.

Revivification de la Spiritualité Musulmane - Concis de Ihyâ' 'Ulûm al-Dîn de Ghazâlî L'Imam Abû Hâmid al-Ghazâlî surnommé la Preuve de l'islam , compose son célèbre Ihyâ' 'Ulûm al-Dîn (Revivification des sciences religieuses) [près de deux mille pages], qui devient une référence pour les Musulmans. Ce livre a marqué son époque et reste d'actualité jusqu'à nos jours. Il comporte quatre parties et chacune est subdivisée en dix livres. La première traite des actes d'adorations et leurs secrets, la deuxième des règles de vie, de coutumes et de normes du comportement religieux, la troisième traite des actes périlleux qui mènent à la perdition et la quatrième des actes salutaires. Ibn al-Jawzi reprend cette somme d'enseignements et en sort un livre concis, qu'il nomma le Minhâj. Ibn Qudâma al-Maqdisî réécrit le Minhâj, pour le rendre encore plus accessible, et c'est ce travail-là que nous avons traduits et que nous mettons entre vos mains. Si al-Ghazâlî a tenté, par son oeuvre, une revivification des sciences religieuses musulmanes en général, Ibn al-Jawzî et Ibn Qudâma quant à eux, en puisant dans cette oeuvre, ils ont tenté une revivification de la spiritualité musulmane en particulier.
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