[Ëîãîòèï ñàéòà - "Èñëàì äëÿ âñåõ"]

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Bayt al-Hikma

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Au Nom d'Allah Le Miséricordieux Le Très Miséricordieux

Revivification des sciences de la religion   
LE PREMIER QUART

Les questions du culte et de dévotion

Le livre de la science


Les règles de bienséances pour l'enseignant et l'étudiant, les vices de la science, les mauvais savants et les savants de la vie future

Pour ce qui est de l'étudiant, il doit donner la préséance à la pureté de l'âme par rapport aux vices et aux mauvais caractères, car la science est une dévotion pour le coeur.
De même, il doit couper cours à tous les attachements inutiles qui le détournent de l'apprentissage, car la déconcentration empêche la perception des réalités.

Du reste, les anciens pieux (As-Salaf) préféraient la science à tout. On rapporte ainsi que l'Imam Ahmad Ibn Hanbal - رحمه الله - ne s'est marié qu'après la quarantaine. De même, on a offert à Abou Bakr Al Anbârî une servante, au moment qu'elle entrait auprès de lui, il réfléchissait à la solution d'une question qu'il n'avait pu résoudre. Il dit alors aux gens de sa maison : « Faites-là sortir pour la vendre.» La servante lui dit : « Y a-t-il une faute ? » il dit : « Non, mais tu as détourné mon attention. Or tu ne mérites pas de me priver de mon savoir ». Cela dit, l'étudiant doit s'en remettre totalement à son maître tel un malade devant son médecin en se montrant humble devant lui et en se dévouant à son service. Ainsi Ibn 'Abbâs - رضى الله عنه - tenait l'étrier de Zayd Ibn Thabit - رضى الله عنه - et disait : « C'est ainsi qu'on nous a recommandé de traiter les savants ».

Il reste que lorsque l'étudiant répugne à tirer profit de quelqu'un qui n'a pas une grande réputation en matière de savoir, il fait preuve de beaucoup d'ignorance parce que la sagesse est l'objet perdu du croyant, partout où il le trouve il le prend. Aussi, l'étudiant doit céder devant son maître car l'erreur de celui-ci est plus profitable que sa propre justesse.

'Ali Ibn Abî Tâlib - رضى الله عنه - disait : « Le droit du savant sur toi consiste en ceci : tu dois saluer les gens en général et lui réserver une salutation particulière. Tu dois t'asseoir devant lui sans faire, en sa présence, des signes avec ta main ou des clins d'oeil. Tu ne dois pas le submerger de questions. Tu ne dois pas intervenir pour la réponse. Tu ne dois pas insister auprès de lui lorsqu'il se relâche. Tu ne dois pas t'y reprendre lorsqu'il refuse. Tu ne dois pas saisir son vêtement lorsqu'il se lève. Tu ne dois pas répandre ses secrets. Tu ne dois médire de personne en sa personne. Tu ne dois pas rechercher ses trébuchements et s'il lui arrive de trébucher, tu dois accepter son excuse. Tu ne dois pas lui dire : j'ai entendu untel dire cela, ou : qu'untel autre m'a dit le contredire de ce qu'il affirme. Tu ne dois pas décrire un autre savant en sa présence. Tu ne dois pas te détourner de sa longue compagnie. Tu ne dois pas répugner à le servir. Lorsqu'il a besoin de quelque chose tu dois le servir en premier, car il est pour toi comme un palmier : tu dois attendre que les dattes tombent ».

De même que celui qui s'engage dans le savoir doit, à ses débuts, ne pas écouter les divergences des gens car cela perturbe son esprit et le déconcentre. Il doit également prendre le meilleur en toute chose parce que la vie entière ne suffit pas pour embrasser tout le savoir. Ensuite il doit investir le maximum de sa force dans la plus noble des sciences, à savoir la science relative à la vie future, qui permet d'acquérir la certitude obtenue par Abî Bakr As Siddiq - رضى الله عنه - puisque l'Envoyé d'Allah - صلى الله عليه وآله وسلم - a témoigné en sa faveur en disant : « Abû Bakr ne vous a devancé ni par beaucoup de jeûne ni par beaucoup de prière mais par quelque chose qui s'est imprimée dans son coeur ». Telles sont les obligations de l'étudiant.

S'agissant de l'enseignant, il a lui aussi ses obligations. Il doit notamment être bienveillant avec les étudiants en les traitant comme ses propres enfants. Il ne doit pas également exiger une rémunération pour la dispense du savoir,ni vouloir par là un compliment ou une récompense mais répandre la science pour plaire à Allah - تعالى -. Il ne doit pas non plus se considérer comme le bienfaiteur de ses étudiants, mais au contraire qu'ils ont beaucoup de mérite dans la mesure où ils ont préparé leurs coeurs pour se rapprocher d'Allah - تعالى - en y semant le savoir. Ils sont en quelque sorte semblables à celui qui prête la terre pour qu'on la cultive. Ainsi, l'enseignant ne doit demander la récompense que d'Allah - تعالى -.
Du reste, les Anciens Pieux trouvaient mille excuses pour ne pas accepter le cadeau de l'étudiant.

De même l'enseignant ne doit pas retenir aucun conseil utile pour l'élève. Il doit également lui faire éviter les mauvais caractères par allusion et non pas en le blâmant car le blâme déchire le voile du respect. Il doit aussi tenir compte de la faculté d'assimilation de l'élève et du degré de son aptitude intellectuelle en s'abstenant de lui inculquer ce que sa compréhension ne peut saisir et que son esprit ne peut embrasser. En effet, on rapporte que le Prophète - صلى الله عليه وآله وسلم - a dit : « On m'a ordonné de m'adresser aux gens en fonctionne du degré d'aptitude de leur esprits ».

Pour sa part, 'Ali - رضى الله عنه - disait : « Il y a ici un savoir que tu pourrais assumer si tu en avais l'aptitude ».

De son côté, Ash- Shafi'i - رحمه الله - disait : « Celui qui dispense un savoir à des ignorants ne fait que le perdre, et celui qui en prive ceux qui le méritent commet une injustice ». De même, l'enseignant doit agir selon les exigences de son savoir et faire en sorte que ses paroles ne soient pas démenties par ses actes.
Allah - تعالى - a dit :
Commanderez-vous aux gens de faire le bien, et vous oubliez vous-mêmes de le faire, alors que vous récitez le Livre ? »
[Surat al-Baqara (2):44]


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Source :
Mukhtasar ihyâ 'ulûm al-dîn ou Condensé de Revivification des sciences de la religion
Ibn al-Qudamâ al-Maqdisî

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مختصر منهاج القاصدين
مختصر منهاج القاصدين

صر لتلخيص كتاب منهاج القاصدين لابن الجوزي الذي هوتلخيص لكتاب الإحياء للغزالي، فكان تلخيصاً مفيداً يرشد الطالب ويوضح المقصود ويفي بالغرض المأمول يشمل جانباً من العبادات والعادات والمكاسب والإصلاح الاجتماعي والعقيدة والأخلاق والتصوف والتاريخ وسعة رحمة الله تعالى، كما يتحدث عن المهلكات والمنجيات.




Revivification de la spiritualité musulmane

Revivification de la Spiritualité Musulmane - Concis de Ihyâ' 'Ulûm al-Dîn de Ghazâlî
L'Imam Abû Hâmid al-Ghazâlî surnommé la Preuve de l'islam , compose son célèbre Ihyâ' 'Ulûm al-Dîn (Revivification des sciences religieuses) [près de deux mille pages], qui devient une référence pour les Musulmans. Ce livre a marqué son époque et reste d'actualité jusqu'à nos jours. Il comporte quatre parties et chacune est subdivisée en dix livres. La première traite des actes d'adorations et leurs secrets, la deuxième des règles de vie, de coutumes et de normes du comportement religieux, la troisième traite des actes périlleux qui mènent à la perdition et la quatrième des actes salutaires. Ibn al-Jawzi reprend cette somme d'enseignements et en sort un livre concis, qu'il nomma le Minhâj. Ibn Qudâma al-Maqdisî réécrit le Minhâj, pour le rendre encore plus accessible, et c'est ce travail-là que nous avons traduits et que nous mettons entre vos mains. Si al-Ghazâlî a tenté, par son oeuvre, une revivification des sciences religieuses musulmanes en général, Ibn al-Jawzî et Ibn Qudâma quant à eux, en puisant dans cette oeuvre, ils ont tenté une revivification de la spiritualité musulmane en particulier.





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