[Ëîãîòèï ñàéòà - "Èñëàì äëÿ âñåõ"]

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Bayt al-Hikma

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Au Nom d'Allah Le Miséricordieux Le Très Miséricordieux

Revivification des sciences de la religion   
LE PREMIER QUART

Les questions du culte et de dévotion

Le livre de la science


Les sciences du comportement

La science du comportement ( 'ilm al mu'amalat ) a pour objet la science des états spirituels du coeur (al-ahwâl al-qulûb), de la crainte (al-khawf), l'espérance (ar-rajâ), la contentement (ar-ridâ), la véracité (as-sidq, la sincérité (al-ikhlâs), etc...
Grâce à cette science, les grands savants ont atteint les sommets et par sa réalisation, ils ont obtenu la notoriété. Il en est ainsi des grands noms comme Sufyân al Thawrî, Abou Hanifa, Malik, Shafi'i et Ahmad ibn Hanbal.

Le rang de ceux qu'on appelle les fuqahâ` et les savants a été inférieur par rapport à ces stations sublimes que ces derniers se sont occupés surtout des formes du savoir sans s'imposer l'obligation d'atteindre personnellement ses réalités et d'agir ses exigences et ses subtilités.

Ainsi tu vois le faqîh ergoter sur des termes techniques comme le dhibâr (le fait de répudier sa femme injustement), al li'an (le fait de se maudire), al sab' (la prééminence), al ramy (l'accusation), et se lancer dans les détails dont il ne se sert pas pour ses consultations juridiques parfois durant toute sa vie. Mais il ne parle pas de la sincérité (al-ikhlâs) et ne met pas en garde contre la duplicité qui constitue pour lui une obligation individuelle dont la négligence peut conduire à sa perte, tandis que sa spéculation sur des termes techniques relève de l'obligation communautaire. D'ailleurs, si on' l'interroge ce faqîh sur la raison qui l'amène à s'abstenir de réclamer des comptes à l'âme en matière de sincérité et de duplicité, il ne peut y répondre. Mais si on l'interroge sur la raison pour laquelle il s'occupe des questions comme al li'an (le fait de maudire mutuellement entre époux) ou al ramy (l'accusation), il répond qu'il s'agit d'une obligation communautaire, ce qui est parfaitement vrai. Sauf qu'il oublie que le calcul est également une obligation communautaire. Pourquoi ne s'en occupe-t-il donc pas ? En fait c'est son âme qui l'égare. Car ce qu'elle vise comme duplicité et fatuité s'obtient par la dispute et la controverse et non par la pratique du calcul.

Sache donc que bien des termes ont été modifiés et altérés pour aboutir en fin de compte à des significations différentes de celles que visaient les anciens pieux (As-Salaf As-Sâlih). Il en est ainsi du mot fiqh. En effet, on a réduit le sens de ce terme pour ne plus désigner que la connaissance des ramifications et des questions de détail alors qu'au première siècle de l'Islam le mot Fiqh portait sur la voie de la vie future, sur la connaissance subtile relativement au fléaux qui menacent l'âme humaine, sur ce qui corrompt les oeuvres, sur la force de la vision global pour mépriser le bas monde, sur la grande aspiration aux béatitudes de la vie future et sur l'emprise de la crainte sur le coeur. Voilà pourquoi, pour Hasan al Basrî - رحمه الله -, le faqih est celui qui renonce au bas monde, désire la vie future, se montre clairvoyant pour tout ce qui touche sa foi, observe avec régularité l'adoration de son Seigneur, fait preuve de beaucoup de scrupule, cesse de s'attaquer à l'honneur des musulmans, ne touche pas à leurs biens et leur prodige de bons conseils.

C'est que les anciens pieux préféraient davantage donner au vocable Fiqh le sens de la science qui embrasse la vie future, parce qu'à cette époque inaugurale ce mot ne désignait pas spécifiquement les fatwa ( consultation juridique ) mais les embrassait d'une manière globale et générale. C'est cette spécialisation qui a généré une sorte d'ambivalence qui a poussé les gens à se consacrer à la science formelle des fatwâ et à se détourner de la science du comportement relativement à la vie future.

Il en va également du mot 'Ilm (science). A l'origine ce terme s'appliquait à la connaissance d'Allah - تعالى - et de Ses signes, c'est-à-dire Ses bienfaits et Son agir à l'égard de Ses serviteurs. Mais on l'a réduit à une simple spécialité et on l'a réservé en général au spécialiste qui traite des questions juridiques du fiqh, même s'il ignore tout de l'exégèse et des récits traditionnels.

Il en va de même du vocable at- Tawhîd (l'affirmation de l'unicité divine) qui était à l'origine une allusion au fait que toutes les choses procèdent d'Allah - تعالى - afin que cette vision puisse permettre de se détourner totalement des moyens seconds (al asbâb) et des médiations, et pour cela conduire au Tawakkul (le fait de s'en remettre en toute confiance à Allah) et au contentement. Mais ce terme est réduit maintenant à une sorte de discours technique sur les Usul (fondements / principes). Ce qui constituent une aberration pour les anciens pieux (As-Salaf). Il en va de même pour des mots tadhkir (rappel) et dhikr (invocation et mention d'Allah).
Allah - تعالى - a dit : Avertis les hommes car le Rappel est utile au Croyants
[Surat al-dhâriyyât (51):55]


Le Prophète - صلى الله عليه وآله وسلم - a dit : « Lorsque vous passerez près des jardins du Paradis, installez-vous pour vous y repaître.» Les gens présents ont demandé : Quels sont les jardins du Paradis ? Il a répondu : « Ce sont les sciences consacrées au dhikr ».

Mais on a ramené cela à de simples contes qui, de nos jours, sont remplis d'aberrations et de comportements extatique. Du reste celui qui s'emploie, dans ses exhortations, à évoquer les récits des anciens, doit savoir que la plupart des histoires qu'on raconte à ce sujet en sont pas solides, comme ce qu'on rapporte à propos du Prophète Yûsuf (Joseph) - عليه السلام - qui aurait enlevé sa ceinture, ou le fait qu'il aurait vu Ya'qûb (Jacob) - عليه السلام - se mordre la main, ou à propos de Dâwud (David) - عليه السلام - qui aurait envoyé Ourya à la mort. Ce genre d histoires est nuisible pour l'entendement.

Pour ce qui est des aberrations et des comportements extatiques, c'est ce qui nuit le plus aux gens du commun, parce qu'il porte sur l'évocation de l'amour,de la communion dans l'amour et des douleurs de la séparation.
Or, la plupart des assistants sont des gens grossiers dont l'intérieur est rempli de désirs et d'amour d'images.
Aussi ce genre d'attitude aberrante ne touche dans leurs coeurs que ce qui est bien imprimé dans leurs âmes, ce qui enflamme leurs désirs et les amène à pousser des cris devant des spectacles. Or, tout ceci est très nocif. Il arrive aussi que ces extases aberrantes renferment de fausses prétentions en matière d'amour de Dieu - تعالى -,ce qui représente un grand dommage. Ainsi certains, qui participaient à ces extases, ont abandonné leurs champs et ont cédé à ce genre de prétentions. Il en va de même enfin du mot Hikma (Sagesse). Or, la sagesse c'est à la fois la science (al-'ilm) et sa pratique (al-'amal). Ibn Qutayda - رحمة الله - disait: « L'homme ne devient sage que s'il unit la science et la pratique ». Mais à notre époque ce mot de Hikma s'applique au médecin et à l'astrologue.


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Source :
Mukhtasar ihyâ 'ulûm al-dîn ou Condensé de Revivification des sciences de la religion
Ibn al-Qudamâ al-Maqdisî

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مختصر منهاج القاصدين
مختصر منهاج القاصدين

صر لتلخيص كتاب منهاج القاصدين لابن الجوزي الذي هوتلخيص لكتاب الإحياء للغزالي، فكان تلخيصاً مفيداً يرشد الطالب ويوضح المقصود ويفي بالغرض المأمول يشمل جانباً من العبادات والعادات والمكاسب والإصلاح الاجتماعي والعقيدة والأخلاق والتصوف والتاريخ وسعة رحمة الله تعالى، كما يتحدث عن المهلكات والمنجيات.




Revivification de la spiritualité musulmane

Revivification de la Spiritualité Musulmane - Concis de Ihyâ' 'Ulûm al-Dîn de Ghazâlî
L'Imam Abû Hâmid al-Ghazâlî surnommé la Preuve de l'islam , compose son célèbre Ihyâ' 'Ulûm al-Dîn (Revivification des sciences religieuses) [près de deux mille pages], qui devient une référence pour les Musulmans. Ce livre a marqué son époque et reste d'actualité jusqu'à nos jours. Il comporte quatre parties et chacune est subdivisée en dix livres. La première traite des actes d'adorations et leurs secrets, la deuxième des règles de vie, de coutumes et de normes du comportement religieux, la troisième traite des actes périlleux qui mènent à la perdition et la quatrième des actes salutaires. Ibn al-Jawzi reprend cette somme d'enseignements et en sort un livre concis, qu'il nomma le Minhâj. Ibn Qudâma al-Maqdisî réécrit le Minhâj, pour le rendre encore plus accessible, et c'est ce travail-là que nous avons traduits et que nous mettons entre vos mains. Si al-Ghazâlî a tenté, par son oeuvre, une revivification des sciences religieuses musulmanes en général, Ibn al-Jawzî et Ibn Qudâma quant à eux, en puisant dans cette oeuvre, ils ont tenté une revivification de la spiritualité musulmane en particulier.





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